Coup de tonnerre dans le photovoltaïque ! La fin des tarifs avantageux !!

Tarifs de rachat et primes à l’autoconsommation
26 février 2025 Simulation personnalisée Nous contacter

La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a récemment annoncé la suspension des tarifs de rachat et de la prime à l’autoconsommation pour les installations photovoltaïques en France. Cette décision vise à réévaluer ces dispositifs afin de réduire les coûts pour l’État. Initialement, les nouveaux tarifs devaient être publiés le 1ᵉʳ février 2025, mais leur publication a été reportée au 1ᵉʳ mai 2025.

Pourquoi ces incitations étaient-elles si importantes ?  la volonté de l’État de réduire ses dépenses. Résultat : les tarifs de rachat se retrouvent divisés par trois, et les primes à l’autoconsommation, qui constituaient un précieux coup de pouce, sont réduites de moitié. Au-delà du choc initial, cette nouvelle réalité soulève une série de questions : « Que deviennent les projets déjà en cours ? », « Comment optimiser la production solaire si la vente de surplus est moins rentable ? », ou encore « Existe-t-il des solutions alternatives pour continuer à valoriser pleinement son énergie ? ».

Les détails de la décision de la CRE

La CRE justifie ce virage par la nécessité de diminuer la charge financière de l’État. Les dispositifs de soutien au photovoltaïque représentaient, de longue date, un levier important pour encourager la transition énergétique : en rémunérant de manière avantageuse les producteurs, on favorisait l’adoption massive des panneaux solaires. Cependant, face à la multiplication des projets et à la croissance rapide du parc photovoltaïque français, le budget consacré à ces aides grimpait lui aussi en flèche.

Bien que les détails officiels des nouveaux tarifs ne soient pas encore disponibles, le projet de loi suggère une réduction significative des tarifs de rachat et des primes à l’autoconsommation.

Au-delà de ces précisions économiques, la CRE estime que ces mesures permettront de réorienter le marché vers de nouvelles solutions plus durables, moins dépendantes des subventions publiques, et davantage axées sur la gestion autonome de l’énergie. Bien entendu, ce raisonnement suscite déjà des débats passionnés : tandis que certains saluent cette volonté de responsabiliser le marché, d’autres y voient une entrave à la démocratisation de l’énergie solaire.

Impacts sur les tarifs de rachat et les primes à l’autoconsommation

Les conséquences de la décision de la CRE se mesurent concrètement dans votre porte-monnaie. Lorsque les tarifs de rachat baissent brutalement et que les primes à l’autoconsommation se réduisent, c’est toute l’équation de rentabilité de votre installation solaire qui est à redéfinir. Pour bien comprendre, revenons à quelques chiffres :

  • Le tarif de rachat d’électricité photovoltaïque a été divisé par trois. Autrement dit, si vous perceviez auparavant un montant maximum de 0,1269€ pour chaque kilowattheure (kWh) réinjecté sur le réseau. Vous toucheriez désormais un tiers de cette somme. Pour les nouveaux contrats, celui-ci pourrait passer de 0,1269 €/kWh à 0,04 €/kWh. Cette baisse drastique transforme le retour sur investissement de votre projet en revente de surplus, prolongeant la durée d’amortissement des panneaux solaires.
  • La prime à l’autoconsommation, autrefois un puissant incitatif pour encourager les ménages et les entreprises à consommer leur propre électricité, se voit réduite de moitié. La prime à l’autoconsommation pourrait passer de 660€ à 330€ pour cette même puissance. Résultat : les propriétaires qui comptaient sur cette somme pour alléger l’investissement dans leur installation photovoltaïque devront revoir leurs calculs.

Mais avant de céder au pessimisme, il est essentiel de noter que ces modifications ne sonnent pas pour autant le glas de la rentabilité du photovoltaïque en France. Elles exigent simplement une approche différente. L’autoconsommation, c’est-à-dire l’usage direct de l’électricité que vous produisez, gagne de plus en plus d’importance. En consommant immédiatement votre production solaire, vous réduisez mécaniquement vos factures d’énergie, et vous dépendez moins des tarifs de rachat pour équilibrer vos comptes.

Reste que, malgré une bonne gestion de l’autoconsommation, un surplus de production est souvent inévitable, surtout en milieu de journée et en période estivale. Si la vente de ce surplus ne rapporte plus autant qu’avant, se pose alors la question suivante : « Que faire de ces kilowattheures excédentaires ? ». C’est précisément ici qu’intervient la batterie virtuelle, une solution de plus en plus mise en avant par certains fournisseurs et acteurs du marché. Elle promet de maximiser l’autoconsommation, sans nécessiter l’achat et l’installation d’une batterie physique. Dans la section suivante, nous découvrirons ensemble ce que recouvre ce concept et pourquoi il pourrait bien révolutionner votre manière de gérer l’énergie solaire.

La batterie virtuelle : une alternative prometteuse

Face à la baisse des tarifs de rachat et des primes, la batterie virtuelle se présente comme une solution judicieuse pour valoriser son surplus d’électricité. L’idée est simple : au lieu de revendre votre excédent à bas prix, vous le “stockez” virtuellement chez un fournisseur qui vous le réattribue ultérieurement. Ainsi, vous utilisez votre propre production même en l’absence de soleil, sans avoir besoin d’une batterie physique (souvent coûteuse et encombrante).

Concrètement, si vos panneaux solaires produisent plus que vous ne consommez pendant la journée, ce surplus est converti en un crédit d’énergie. Le mois suivant, vous récupérez cet équivalent de kilowattheures “déposés”. Ce concept vous libère de la dépendance à un tarif de rachat peu rentable et vous permet d’optimiser votre autoconsommation. C’est un moyen de profiter pleinement de votre investissement photovoltaïque, tout en contournant la chute brutale des aides financières.

Smart To : les offres de batteries virtuelles avantageuses

Smart To est en partenariat avec Urban Solar Energy qui offre un service de stockage virtuel, avec des frais de mise en place de 249 € TTC et un coût mensuel de 1 € HT par kWc installé.

Il est important de noter que l’adoption d’une batterie virtuelle nécessite généralement de changer de fournisseur d’électricité, car le fournisseur de la batterie devient également le fournisseur d’énergie. De plus, bien que cette solution offre une flexibilité accrue, elle entraîne des coûts supplémentaires, tels que des frais d’acheminement de l’énergie stockée virtuellement. Rassurez-vous les tarifs d’acheminement sont modestes car de l’ordre de 0,0493€/kWh en tarif base et 0,0504€/kWh en tarif heures pleines .

La décision de la CRE de suspendre et potentiellement réduire les aides au photovoltaïque marque un tournant pour les producteurs d’énergie solaire en France. Si ces mesures visent à alléger la charge financière de l’État, elles obligent également les producteurs à repenser leur stratégie pour rentabiliser leurs installations. Dans ce contexte, la batterie virtuelle apparaît comme une alternative intéressante, offrant une nouvelle manière de valoriser le surplus de production tout en favorisant une gestion plus autonome et flexible de l’énergie.

FAQ – Tarifs de rachat et primes à l’autoconsommation en 2025

Quels sont les tarifs de rachat en 2025 ?
Les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque seront annoncés au plus en tard en mai 2025. Une forte baisse est attendue, avec un prix moyen réduit de près de 70 %.

Quelles sont les primes à l’autoconsommation ?
La prime à l’autoconsommation est une aide financière accordée aux producteurs d’électricité photovoltaïque dans le cadre de l’autoconsommation. Son montant varie selon la puissance de l’installation.

Comment fonctionne la vente de surplus ?
L’électricité non consommée est injectée sur le réseau et vendue à un tarif de rachat défini par la CRE. Cette vente peut être partielle (autoconsommation avec revente) ou totale.

Quels sont les seuils de puissance pour les tarifs ?
Les tarifs varient selon la puissance de l’installation :

  • ≤ 3 kWc
  • ≤ 9 kWc
  • ≤ 36 kWc
    Des seuils supérieurs existent également pour les grandes installations.

Comment demander un raccordement au réseau ?
Il faut déposer une demande complète auprès du gestionnaire du réseau (Enedis ou régie locale) en fournissant les documents techniques de l’installation.

Quelles sont les conditions d’éligibilité ?
L’éligibilité aux tarifs de rachat et aux primes dépend de critères comme la puissance de l’installation, la conformité aux normes, et le respect des délais administratifs. Il faut par ailleurs que l’installation photovoltaïque soit réalisée par un installateur certifié RGE.

Quels étaient les montants des primes en 2024 ?
Pour une installation en autoconsommation, les primes étaient :

  • ≤ 3 kWc : environ 220 €/kWc
  • ≤ 9 kWc : environ 160 €/kWc

Les montants 2025 seront confirmés prochainement.

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