Vous souhaitez vous lancer dans un projet photovoltaïque mais vous ignorez quel sera votre retour sur investissement ? Cet article est fait pour vous !
Dans les grandes lignes, deux éléments clés doivent être pris en compte pour faire votre choix sur votre installation photovoltaïque : le ROI (retour sur investissement) annuel et le délai de récupération.
Le ROI annuel représente le montant du retour financier que vous obtiendrez chaque année grâce à vos panneaux solaires. Le délai de récupération correspond à la période nécessaire pour que votre investissement initial dans les panneaux solaires soit complètement rentabilisé.
Maintenant que cela est dit, creusons un peu plus.
Vous envisagez sérieusement d’installer des panneaux solaires chez vous ? Avant de prendre cette décision, prenez le temps de calculer la rentabilité potentielle de votre future installation photovoltaïque. Il est essentiel de bien se préparer pour soulager votre portefeuille tout en contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique.
En France, toutes les installations photovoltaïques ont le potentiel d’être rentables. Il faut simplement adapter la taille de l’installation. Et donc le niveau d’investissement en fonction de votre région géographique et de vos objectifs de production. Maintenant que nous avons examiné l’estimation du rendement de vos panneaux solaires, concentrons-nous sur le calcul de leur rentabilité.
Cependant, avant d’approfondir ce sujet, réfléchissons à l’utilisation que vous allez faire de cette électricité verte :
A noter que si votre installation de panneaux solaires est inférieure ou égale à 3 kWc (environ 6 panneaux standards), vous ne serez pas soumis à l’impôt. Cependant, si la taille de votre installation dépasse cette limite, vous devrez déclarer vos revenus liés à l’énergie solaire.
Pour évaluer le coût et les avantages d’un système d’énergie solaire, il vous faut faudra suivre ces étapes :
Que ce soit pour réaliser des économies sur sa facture d’électricité ou pour vendre sa production d’énergie verte, les bénéfices financiers sont significatifs.
D’autant plus que l’État propose de nombreuses aides, généralement basées sur la puissance de production installée. Parmi celles-ci, on retrouve l‘obligation d’Achat EDF, la Prime à l’autoconsommation photovoltaïque, la TVA réduite (10%) pour les installations photovoltaïques de puissance inférieure ou égale à 3kWc.
Par exemple, la Prime à l’autoconsommation est dégressive et versée un an après la date de raccordement auprès d’ENEDIS. Son montant varie en fonction de la puissance de l’installation (jusqu’au 31/10/2024) :
En plus de ces aides, certaines collectivités locales proposent également des subventions. Il est donc important de s’appuyer sur un professionnel, car l’accès à ces subventions peut parfois être un véritable parcours du combattant.
Les facteurs ayant un impact durable sur la rentabilité d’une installation photovoltaïque incluent :
Important : Parmi ces facteurs, la détermination du niveau d’autoconsommation, de l’injection sur le réseau électrique ainsi que le taux d’augmentation du prix de l’électricité dans les années à venir peuvent être sujets à des incertitudes significatives. Ils peuvent avoir un impact considérable sur le résultat final du calcul de rentabilité.
Il est aussi très compliqué de prévoir le pourcentage exact d’augmentation des coûts de l’électricité dans le futur. Il est important de laisser chaque client formuler ses propres prévisions à cet égard. Ces incertitudes doivent être prises en compte lors de l’évaluation globale de la rentabilité d’une installation photovoltaïque.
Les coûts d’une installation solaire photovoltaïque dépendent de plusieurs facteurs tels que la taille de l’installation, le choix des modules solaires, les onduleurs sélectionnés et autres composants techniques.
Si le système de panneaux solaires est financé en partie ou en totalité par un capital personnel, les revenus d’intérêts du capital devront être pris en compte au lieu des taux d’intérêt. De plus, il faut considérer les coûts d’exploitation, généralement estimés à environ 1 % à 1,5 % des coûts d’acquisition, pour des calculs approximatifs. A savoir que la quantité d’énergie solaire autoconsommée est soumise à une taxe, et l’impôt sur le revenu devra être payé si l’installation génère un bénéfice, bien que cela soit peu probable au début.
Les avantages financiers d’un système photovoltaïque sont doubles : d’une part, il permet de réaliser des économies en évitant de prélever de l’électricité du réseau électrique, et d’autre part, il peut générer des revenus grâce à la rémunération de l’alimentation (revente de surplus).
Les revenus générés par un système photovoltaïque dépendent de plusieurs facteurs tels que l’emplacement de l’installation, l’intensité du rayonnement solaire, l’inclinaison et l’orientation du toit, ainsi que les caractéristiques des panneaux solaires utilisés.
La rentabilité d’un investissement dans un système photovoltaïque est généralement évaluée sur une période de 20 ans (durée de contrat EDF OA), en comparant les revenus générés par le système aux coûts engagés. Cependant, cette estimation peut être complexe. Elle dépend notamment de l’évolution du prix de l’électricité du fournisseur d’énergie, qui a alors un impact significatif sur les économies réalisées. De manière générale nous pouvons considérer un retour sur investissement de l’ordre de 7 à 10 ans.
Le rendement des installations de panneaux photovoltaïques dépend de la taille de l’investissement. Pour les petits investisseurs, l’objectif principal est d’obtenir une production d’électricité durable sans compromettre leur équilibre financier. En revanche, pour les gros investisseurs, le rendement financier est un critère important. Il est exprimé en pourcentage et représente le taux d’intérêt théorique du capital investi.
Le calcul de la faisabilité et du retour sur investissement peut être complexe. Pour faciliter ce processus, l’utilisation d’un simulateur solaire est intéressante. Ces outils intègrent de nombreux facteurs et permettent d’estimer le rendement potentiel, mais également les revenus issus de la revente de l’électricité excédentaire.